La meilleure question que tu pourras te poser un lundi

 

J’espère que tu as passé un bon weekend. Et qu’au lieu de te réveiller avec une vieille gueule de bois, tu te l’es joué soft sur la bibine et dur sur ton projet perso.

D’ailleurs, avant d’attaquer ce qui sera mon plus long mailing envoyé, je souhaite t’avertir que pour les prochaines semaines, je ne te délivrerai plus du contenu 3 fois par semaine comme je le faisais jusqu’à présent, mais moins souvent.

Je sais que je reprendrai un rythme plus élevé prochainement, mais pas pour le moment (même si je continuerai à être disponible si tu as des questions).

Alors… revenons à ma question : as- tu planché sur ton projet ?

Car devenir “indépendant”, passer à son compte, ça a clairement des bons côtés, je ne te le cache pas.
Deux exemples personnels parmi d’autres :

Lorsque ma femme (copine à l’époque, on s’est mariés à la va-vite pour l’occasion – ce qui ne nous a pas empêché de faire une sacrée bringue !) m’a demandé si j’étais OK pour aller nous installer aux Émirats suite au job qu’on lui avait proposé, j’ai accepté sans trop me casser la tête.
Il me suffit juste d’une connexion wifi pour travailler. Je vous écris en ce moment depuis Abu Dhabi.

Et je surveille en ce moment les billets d’avion pour voir si je rejoins un copain en dernière minute au Sri Lanka pour quelques jours.

Voyages, indépendance géographique, plans de dernière minute. La belle vie.

Sauf que ce que beaucoup d’autres ne te racontent pas, c’est l’autre côté :

Au début, des dizaines et dizaines d’heures à travailler avec comme seules récompenses le doute et des poches vides.

Un projet à assumer et à insérer dans sa vie de tous les jours.

Un trou à se faire dans sa thématique choisie.

Des clients à trouver.

Des problèmes – même si maintenant j’évite le mot « problème » et je préfère « situation », question de mindset 😉 – à résoudre au quotidien. Quand ils ne sont pas techniques, ils sont stratégiques, ou motivationnels.

Lors de la phase de gestation, une présence de chaque instant requise, un peu comme si c’était ton bébé.
Non. Supprime-le « comme si ». Parce que c’est ton bébé.
Tu ne changes pas des couches mais ca braille tout autant !

Des vacances que tu oublies (tu remarqueras que j’ai utilisé le mot “voyages” plus haut, et non “vacances”).
Des vacances, c’est quand tu ne fais rien qui est lié à ta profession.

Ici, tu n’as pas vraiment de professions mais une activité. Tu ne fais pas du 9h-5h et débauche l’esprit tranquille. Certes, tu es libre de tes mouvements, mais tu ne décroches vraiment jamais.

Ceci dit, cela ne devrait pas te poser problème.
Car si tu as choisi ce chemin, c’est que tu souhaites vivre ce genre de moments.

Avoir peur mais continuer à avancer.

Douter mais refuser d’abandonner.

Te remettre en question souvent pour mieux tracer ton chemin.

Savourer les petites victoires.

Ne cesser de se répéter que toi aussi, tu peux le faire.

Se lâcher et se faire plaisir.

Grandir, pour devenir une nouvelle personne, faire de plus grandes choses et avoir ce que tu souhaites.

Tiens, peut-être que tu as reconnu cet exercice classique mais efficace de développement personnel :

To be. To do. To have.

Étudie ses différentes étapes :

Il faut être, devenir une certaine personne (avec de nouvelles compétences, une nouvelle façon d’aborder la vie) pour faire ce qu’il faut, franchir les différentes étapes, afin d’avoir ce qu’on souhaite, réaliser nos objectifs.

C’est ce chemin et ce raisonnement que tu dois emprunter.

Pas l’inverse.

Ceux qui abandonnent trop vite, ou pire, n’essaient même pas et se cachent derrière l’excuse de ne pas avoir ce qu’il faut.
“Si j’avais X euros, je pourrais avoir ceci et être comme ca”.
Ca ne peut pas (et ne fonctionne jamais) marcher comme ca.

Alors, pour commencer cette semaine de la bonne façon, au lieu de te bercer d’illusions ou de travailler sur ce qui ne compte pas vraiment, demande-toi où est-ce que tu veux arriver.

Ce qu’il faut faire pour atteindre cette destination.

Et quoi changer en toi pour mettre l’univers en mouvement.

Car une fois un projet lancé comme une petite boule de neige… pourquoi ne pas l’imaginer finir en avalanche inarrêtable ?!

La balle est dans ton camp !

Alex

 

 

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