[Mon chemin d’explorateur – 1/5]​


​Cette semaine, un contenu par jour poussés par l’envie de partager mon chemin, mes égarements et mes avancées, humblement et simplement​


Plus tôt aujourd’hui j’ai donné un live sur les peurs que chaque indépendant et entrepreneur peut rencontrer sur son chemin. ​

Et Facebook me propose ce souvenir d’il y a 3 ans.​
Une immersion de 3 jours initiée par Jules et Ben qui m’avait fait le plus grand bien. ​
Merci pour ce moment !​


[Retour en arrière]​


Début 2018 j’arrive avec ma femme aux Emirats, la fleur au fusil. ​
On ne sait pas trop à quoi s’attendre et on ne va pas etre déçus. ​

Administratif laborieux, zéro aide de sa boite pour la mise en place, manque de repères. ​
Tous les 3 soirs on hésite à faire nos sacs et rentrer en France. ​

Je passe mes journées dans une chambre d’appart hôtel aux murs jaunis et sombres. ​
Je ne m’en rends pas compte sur le moment mais ca me pèse énormément. ​

Je continue à bosser un peu pour l’irlandais avec lequel je m’étais lancé et bosse comme un dingue à côté pour développer mes propres services. ​

Enfin, quand je dis bosser comme un dingue ca veut surtout dire passer énormément de temps sur des actions qui ne valent rien et ne rapportent rien.​
Tu peux imaginer que le moral en prend un coup. ​


J’hésite même à partir sur du MLM mais sens que ce n’est pas là que je dois aller. ​
Une connaissance d’Abu Dhabi un peu filou me propose de faire son commercial en local.​
J’hésite. Le plan est en fait bien foireux. ​

Ma femme est transférée à Al Aïn et on y débarque fin mai. ​
C’est Ramadan, tout est fermé, il fait 45°. ​
On trouve un logement bien foireux mais qui dépanne. Et on se demande parfois ce qu’on fout là. ​


Fin juin, je laisse ma femme aux portes du désert et rentre à Hossegor pour l’été. ​
La décision avait été prise bien en amont et elle est salutaire. ​
Je retrouve les plages, les vagues et je souffle – j’en ai besoin. ​

Quand cette immersion m’est proposée fin septembre, je saute sur l’occasion. ​
J’ai envie de m’imprégner de cette énergie, de me faire challenger positivement. ​


Et, ca me fait sourire avec tendresse en y repensant. ​
Je me revois me challenger énormément pour, par exemple, faire des vidéos face caméra – chose qui me paraît aujourd’hui « normal ».​

Je commence à imaginer ce que je souhaite offrir. ​
Le début de ce que je propose à l’heure actuelle. ​
Mais j’ai peur !​
Peur du vide, du bide, du non, de me montrer, de… tout ça. ​

Alors que je maitrise tellement de sujets. ​
Que je peux offrir énormément. ​
Qu’avec mon niveau actuel, je peux aider et accompagner de nombreuses personnes. ​


La clé sur laquelle je m’appuie pour ne pas prendre mes jambes à mon cou ?​
La détermination. ​
La sensation, l’envie, la foi (!), pas forcément claires mais que je sens présentes, que c’est là que je dois aller. ​

Pourquoi ?​
Ca sera le sujet de mon contenu de demain :)​
Je te laisse ici pour aujourd’hui. ​


Si tu te reconnais dans ce que j’ai partagé (sauf j’imagine le passage à Al Aïn car il est assez improbable !), ce que je peux humblement te suggérer :​
Aie le courage de faire confiance en ton intuition. ​
Fais lui plus de place. ​
Trop longtemps je l’ai étouffée et ce n’a m’a pas aidé (tu m’étonnes). ​


A demain​

Et merci encore Ben, Jules et les autres pour cette immersion à La Rochelle, ca restera un beau souvenir :)​