Je savais simplement que je voulais être heureux​



Certains diront “qu’être heureux” n’est pas un bon objectif en soi.​
C’est pas faux.​
Quand je vois le chien de mes parents, il semble heureux avec quelques gratouilles, une bonne gamelle et des balades dans les rues paisibles d’Hossegor.​

En Terminale, ma prof de Lettres (j’ai fait un bac L) m’avait demandé où je souhaitais aller après le lycée.​
Je n’en savais pas grand chose et avais répondu “là où le vent me portera”​
(inspiré, c’est vrai, par le titre de Noir Désir).​
Un copain avait enchaîné en répondant qu’il “avait intérêt à souffler fort !” – le salaud, ca m’avait fait rire.​

Plus petit, avant mes 10 ans, de ce dont je me souviens, je m’amusais à apprendre dans un livre les drapeaux et capitales des pays.​
Ça me passionnait de voir cette si vaste carte du monde.​
Déjà là, je ne savais pas forcément ce que je voulais faire.​

Par contre, ce que je savais ?​
C’était que je ne voulais pas d’une vie “comme celle des autres”.​
Le 9h – 5h. Les vacances imposées du mois d’août. Tout ça tout ça.​

Je me suis toujours senti privilégié de mener cette vie dorée et baignée d’amour.​
Dorée par l’océan, le soleil, mon entourage.​


Les études puis les saisons m’ont offert cette liberté que je chéris tant.​
Mon expérience de nuit en multinationale à Malte, moins, mais j’ai beaucoup appris en 18 mois.​
Et ça m’a permis de me lancer.​

Pour être honnête, je me suis d’abord lancé à mon compte pour moi.​
Pour continuer à aller là où j’avais décidé, peut-être sans le savoir, de faire souffler le vent.​

J’ai ensuite continué (et continue toujours) cette activité, bien sûr pour moi, mais aussi pour les autres.​
Pas tous les autres (hey, je ne sais pas aider tout le monde et la grande majorité n’a aucun sens).​

Mais ceux qui ont le courage de dire “oui” à cette autre chose, qui peut faire flipper et qui est d’abord inconfortable. ​
Ceux qui savent qu’ils peuvent apporter tellement plus.​
Ceux qui se sentent moins conventionnels que la masse.​
Ceux qui décident de changer et d’améliorer leur quotidien, leur activité, leur façon de contribuer.​

Et quand je vois, au sein de Croissance & Flow, ces avancées, ces prises de conscience, ces victoires malgré les doutes, erreurs, peurs et croyances plombantes…​
Je trouve ça magnifique.​


Pour répondre de nouveau à ma prof de Lettres :​
C’est là où je souhaite aller.​
Car c’est ce qui me rend heureux.​
Chercher la croissance, avec les erreurs et l’inconfort que ça engendre.​
Être le maître de mon destin.​

C’est ce que je souhaite à tous !​