« Beignets offres chocolat abricots, qui veut mes beigneeeets ? »

On n’en voit plus trop, des vendeurs de beignets avec leur roulotte sur la plage.  
De ce que je m’en souviens, certains hurlaient avec passion alors que d’autres semblaient plutôt subir (trop d’alcool la veille peut être ?) 


Toi, tu ne proposes pas de beignets gras et huileux, mais tes services.  

Et j’ai une question pour toi : 
D’après toi, qu’est-ce qui va faire que tu seras hyper enthousiaste à l’idée de proposer ton offre à un prospect ? 

La personne en face de toi ? Oui, ça aide :) 
Le cash que tu imagines déjà encaisser ? Hmm. Nan. Meilleur moyen pour faire foirer l’accord. 
L’idée de pouvoir aider une autre personne à se transformer ? Joli moteur, oui.  


Mais c’est aussi et surtout ce point : 
Ton offre ! 

CFQD. 
Hé, j’invente rien là.  
Mais l’idée n’est pas de ré-inventer la roue (ou alors c’est une mauvaise idée).  

Vous le savez.  
Je le sais.  
Alors pourquoi beaucoup trop de monde continue de faire cette erreur ?! 

L’idée, c’est de proposer une offre tellement « wahou ! » que tu as envie de la crier sur tous les toits ! 


C’est comme si, lors des immersions Go With Your Flow que j’organiserai la prochaine fois que je rentre en France (!!!),  
Je te propose d’aller surfer en lac plutôt qu’à l’océan… 

Ça ne me motive pas du tout (mais alors pas du tout !).  
Par contre, rien qu’à l’idée d’amener une poignée de clients enthousiastes à l’océan, 
Les faire glisser sur les vagues comme sur leur activité, 
Ça, ça me fait vibrer ! 


Là je sors d’un appel avec une personne que je supervise.  
Il m’avouait ne pas oser proposer son offre… 
1/ car il n’était pas clair dessus 
2/ car un des points ne l’émoustillait pas trop  
(Oui, j’ai employé le verbe émoustiller) 


A qui t’adresses-tu ? 
Qu’est-ce qu’il veut ? 
Où es-tu vraiment excellent ? 
Comment lui en faire profiter ? 

Questions simples… 
Auxquelles il a répondu rapidement. 
Ce qui l’a regonflé. 
Puis je l’ai envoyé parlé à voix haute répéter tout ça avec énergie ! 

Que le flow coule un peu plus… ;) 


Dans l’approche que je propose : 
La stratégie vient après. 
D’abord mieux se connaître – forces, expertise, valeurs 
Ensuite confronter ça au marché – audience précise et ses besoins 
Puis valider son positionnement – chercher à être différent, pas le meilleur du monde 

La suite ?  
Chacun la choisit – car dans l’absolu, tout et rien ne fonctionne en terme de stratégie. 
Et ca marche surtout avec l’enthousiasme et l’énergie que chacun y met.